Loulou._.sbs

Dans une époque marquée par les crises économiques, sociales et écologiques, il est plus que jamais nécessaire de repenser nos priorités. Mon projet politique part d’une conviction simple : la croissance, la solidarité et l’écologie ne sont pas incompatibles. Au contraire, elles peuvent se renforcer mutuellement !

Je propose un modèle de société fondé sur trois piliers : Le développement économique local par le soutien aux petites entreprises, à l’innovation et à l’entrepreneuriat.
La justice sociale et l’inclusion, en défendant les droits des femmes, des personnes LGBT+, des personnes handicapées et en facilitant l’intégration des immigrés par la culture.
La transition écologique, en mettant en place des mesures concrètes comme la taxation des transports trop polluants et la promotion de modes de vie durables.

Je crois en une France qui protège la diversité, tout en renforçant le lien social et le respect des différences ! Une France qui investit dans l’éducation, la culture, l’environnement, et qui ne laisse personne de côté 🫂

🌍 Est-ce un projet idéaliste ? Peut-être.
Mais quand on veut, on peut. Et vous, que pensez-vous de ces idées ? Peut-on vraiment construire une société plus équitable sans sacrifier la croissance ?
Les politiques inclusives et écologistes sont-elles aujourd’hui une urgence ou un luxe ? Quel serait, selon vous, le premier pas concret à mettre en œuvre ?

Dans une société où l’on confond le chiffre avec l’essence, où l’on croit qu’une majorité légale (18 ans) équivaut automatiquement à une majorité morale ou existentielle, il devient urgent de repenser ce que signifie réellement être mûr, être libre, être responsable. L’âge, en tant que nombre, est un indicateur social 🌐 mais ce n’est ni une vérité philosophique, ni une mesure spirituelle. L’étymologie du mot majeur (du latin major, “plus grand”) n’indique rien sur la grandeur intérieure : celle de l’âme, de la conscience, du discernement !
De même, le mot relation vient du latin relatio : “action de rapporter” ce qui suppose un lien, une circulation, une réciprocité. Une relation entre deux personnes d’âges très éloignés par exemple, 18 et 45 ans ne peut donc être jugée uniquement à travers le prisme du soupçon social. Ce serait faire l’erreur de ramener l’être humain à des catégories fixes ! Alors que l’humain est processus, devenir, tension entre le visible et l’invisible.

La philosophie, depuis Platon, nous apprend à penser au-delà des apparences. Dans Le Banquet, l’éros n’est pas seulement un désir charnel, mais un élan de l’âme vers le Beau, le Vrai, le Bien. Deux âmes peuvent se reconnaître, s’élever mutuellement, même si leurs corps sont séparés par 30 ans. Ce n’est pas du romantisme naïf : c’est une proposition éthique. Une relation bâtie sur le respect, l’admiration lucide, la liberté mutuelle, est moralement plus juste qu’une relation d'âge égaux, fondée sur l’égoïsme, la domination ou le vide affectif.
Aristote, dans L’Éthique à Nicomaque, distingue trois formes d’amitié : par plaisir, par intérêt, et par vertu. Seule la dernière est stable et élevée, car elle repose sur le souhait du bien de l’autre pour lui-même. Ce type de lien peut exister entre un jeune adulte et une personne mûre, si les deux sont engagés dans un échange de conscience, et non dans un rapport de force. L’écart d’âge n’est alors pas une domination, mais une différence féconde.
Mais cela ne veut pas dire que tout lien intergénérationnel est juste : la vraie question n’est pas “ont-ils le droit ?” mais “comment cette relation transforme-t-elle chacun ?” Si elle alimente la lucidité, la croissance personnelle, la responsabilité, alors elle est digne. Si elle entraîne dépendance, infantilisation ou confusion, alors elle devient éthiquement problématique.
Kant, de son côté, définit la majorité morale comme l’autonomie rationnelle : être capable de se gouverner selon sa propre loi intérieure. Or, on peut être majeur légalement sans être autonome, comme on peut l’être à 17 ans selon certains contextes. Cela signifie que l’âge ne doit pas être l’unique critère d’évaluation d’une relation, surtout lorsqu’elle est consentie entre deux adultes ! 😊 La seule condition impérative est qu’il y ait intégrité, égalité morale, et non-instrumentalisation.
Mais pour aller plus loin, la spiritualité apporte une lumière complémentaire. Dans de nombreuses traditions mystiques (soufisme, hindouisme, mystique chrétienne), l’âme est considérée comme intemporelle, soumise à des cycles d’évolution qui ne dépendent ni du corps ni de la société. Certaines âmes, jeunes en âge, peuvent porter une profondeur, une lucidité, un appel intérieur rare. Inversement, certaines âmes plus âgées sont encore prises dans l’immaturité émotionnelle ou l’illusion. Ainsi, ce n’est pas “l’adulte” qui guide “le jeune”, mais chaque âme qui révèle à l’autre ce qui sommeille en elle.

Dans cette optique, un lien entre un jeune de 18 ans et un adulte de 45 peut devenir un espace d’initiation réciproque. Le jeune interroge le monde avec fraîcheur, pousse à la remise en question, incarne l’élan vers l’idéal. L’adulte apporte le cadre, la mémoire, la profondeur du vécu. Ensemble, ils peuvent générer une alchimie d’éveil mutuel, si et seulement si l’éthique du respect est présente. Le soufisme appelle cela l’adab : cette délicatesse de comportement qui reflète une pureté d'intention.
Bien sûr, le monde extérieur comme la famille, les institutions, et le regard social a peur de ce type de lien 😔.. Car il déstabilise les rôles établis, les normes de sécurité, le confort des repères. Mais ce n’est pas parce qu’un lien dérange qu’il est mauvais. C’est la qualité de l’intention, la liberté réelle, et la transformation intérieure de chacun qui en donnent la valeur ! 🙌🏼